On va donc faire un petit inventaire de quelques “souvenirs Clio”, de la première à la sixième génération..
Clio 1 : un vague souvenir de Baccara
Des souvenirs un peu flous d’une Clio 1 Baccara : si vous doutiez de l’âge moyen de votre serviteur, maintenant vous devez en avoir une idée plus précise ! La Clio 1, les années 90 donc … Voici un bel exemplaire de Clio Baccara et sa belle teinte Vert Abysse. C’est drôle, aujourd’hui cette appellation fait plutôt penser à l’actuel bleu nuit de l’Alpine A110. J’avais dû faire un court trajet dans cette auto (non verte!), mais je me souviens que c’était une boite automatique, apparemment le 1.8 90 ch dixit notre très cher confrère Stéphane qui officie brillamment chez Caradisiac. Pas énormément de souvenirs, mais en tout cas l’image d’une déclinaison très chic de la populaire Clio, dans l’hyper-centre de Lyon… Le fond et la forme, en somme. Une auto sans histoires, à l’agrément et aux prestations bien alignées en effet sur un “gros 1.8” atmosphérique ! De nos jours, il semble que le nom Baccara fasse l’unanimité, comme un certain prestige, et d’une belle époque. On comprend notre cher confrère de prendre le temps d’évoquer ce genre de souvenirs, signes de progrès, de florissement, de personnalité, quand notre époque actuelle, si surveillée, si cadrée, tend incontestablement vers plus d’uniformité. Quel plaisir, avouons le, de feuilleter des anciennes revues de la période 1990-2010 ! On a pu penser les jeter, mais c’est véritablement impossible.
Mais bref, le cuir et le bois à l’intérieur de ces autos “Baccara” ne faisaient pas de la figuration, et semblent aujourd’hui bien de qualité. Ce n’est pas toujours le cas, surtout sur des petites autos. Puis aujourd’hui, le cuir devient persona non grata !! Le rappel est inutile pour les passionnés, mais Baccara a précédé Initiale (Paris) chez Renault pour signer les déclinaisons haut de gamme. L’appellation est bien connue mais désormais abandonnée : dommage, cela convenait bien à certaines autos de la gamme. Fini le chic, apparemment. Ce n’est plus, à ce point, à la mode ?
La “Wiwi” !
A l’opposé du chic en tout cas, nous trouvions la Williams, au moins sinon plus célèbre que la Baccara ! J’ai pu goûter bien plus récemment à un petit baptême sur le grand circuit de Magny-Cours, le “GP”, avec cette petite GTi des années 90. Moteur volontaire, châssis léger et dynamique, encaissant sans soucis le franchissement des vibreurs… l’auto était bien menée par son propriétaire ! Si la vitesse en ligne droite sur ce circuit adapté aux grosses cavaleries faisait bien sûr défaut, elle se rattrapait bien en virage. Aujourd’hui, alors que toute gloire d’antan est si souvent gardée sous cloche … il est heureux que d’autres l’utilisent comme il se doit !
Clio 2 : Premiers tours de roues au volant … et le sport, déjà.
Finalement, la Clio est un certain fil rouge dans ma vie d’automobiliste ! J’en parlais dans mon à propos, j’ai toujours eu envie de conduire, même tout petit : l’imaginaire, les miniatures, les jeux vidéo, on trouve alors des “remèdes” pour patienter. Et si en effet c’était finalement pas si bien ? C‘était globalement très ancré : l’envie de conduire mais un peu d’appréhension, logique !
Un jour, on partait en weekend en Bourgogne, depuis Lyon. Mon cher paternel avait loué une auto pour l’occasion, une “vulgaire” Clio Campus ! Il faut avouer qu’on bavait quelque peu devant BMW notamment, (et une location de 320d e46 de base, d’ores et déjà, une époque bénie pour les bavarois), à une époque où on dévorait les fameuses élections “sportives de l’année” d’Echappement. En bref, peut-être que la location était bien l’occasion de goûter à un peu “d’inaccessible à plein temps”, et la Clio me laissait un peu de marbre, oserais-je l’avouer. Puis en approchant de la destination, j’entend un “allez, à ton tour”, sur une petite route isolée ! J’avais 15 ans, 1 an avant de pouvoir véritablement conduire en auto-école, et autres (oui conduire à 15 ans est banal aujourd’hui, on est vieux !) Quelle surprise, finalement. Or il se trouve que de manière globale on n’apprend pas à conduire dans l’Auto-Journal, ma revue de cœur qui ne m’a jamais quitté. Et mon moniteur d’un jour m’a totalement laissé me faire mon expérience. L’occasion d’apprendre le dosage des commandes, entre autres calages… Mais il était évident que le lendemain, je ne voyais plus cette petite Clio Campus de la même manière !
- Renault Clio 2 Campus – © M 93, membre Wikipédia
- Renault Clio 2 Campus – © ycarselection.fr
- Renault Clio 2 Campus – © M 93, membre Wikipédia
Cette auto signait la fin de carrière de la deuxième génération, avec ses boucliers revus et son offre largement plus réduite. L’auto cohabitait alors avec la 3e génération qui sortait, comme la Clio V Génération actuellement. De quoi redonner un petit coup de jeune à la Clio 2, quand la livrée n’était pas inintéressante : enjoliveurs élégants, sièges tissu biton noir et bleu … je l’aurais bien gardée en première auto ! L’auto formait alors une offre accessible, quand les équipements étaient réduits, et les plastiques moussés des versions haut de gamme, remisés. Si de mémoire il se disait que sa direction électrique de première génération était plutôt lourde et collante, et sa position de conduite, perfectible, son petit 1.2 16V 75 était tout à fait volontaire, bien que ces petites autos se montraient bien légères en insonorisation sur autoroute. C’est en cela qu’une citadine comme la Clio a le plus progressé de nos jours !
Clio RS : top départ.
Concernant la Clio 1, on évoquait la Williams … et c’était bien sûr le coup d’essai flamboyant d’une sacrée lignée de versions sportives : place à la Clio RS ! Et j’ai en tête une anecdote de Clio 2 RS, avec un contexte un peu particulier. En fait, Benzin cherchait des photographes un peu partout en France pour illustrer les annonces de mises en vente ; l’organisme m’avais recontacté pour shooter une auto du secteur 78 : une Clio RS ! Rendez-vous à notre spot de l’époque d’Abcmoteur.fr -première collaboration média d’importance, hors stage- pas très loin de Maule, au nord des Yvelines. En effet, à l’époque, on cherchait un peu désespérément des routes avec trois virages avec mon collègue Adrien, et en région parisienne c’est un peu compliqué… C’était avant de découvrir la Chevreuse et le Vexin, pas tous proches de mon 92 de l’époque.
Météo alors apocalyptique. Bruine d’automne du mois de Novembre … Alors que notre aimable possesseur de Clio RS nous racontait le contexte de vente de son auto, à mon tour d’évoquer le contexte de mes soucis concernant mon auto précédente, une Peugeot 208 VTI 120 (Je n’aurais pas attendu le scandale Puretech pour devoir changer un moteur Peugeot !). La femme du propriétaire de la Clio voulait alors changer sa vieille 206. Au final, notre interlocuteur se voyait rassuré du niveau de détails concernant mon ex-auto, et l’affaire se pré-concluait rapidement. Une vente sans devoir passer d’annonce, à la date de mon choix, quel luxe !
Cet exemplaire était sinon fort sobre, ce qui peut être assurément une qualité. Surtout il paraît que cette “phase 3” 182 ch, reconnaissable à ses jantes et au double échappement central, redressait copieusement la barre niveau sportivité, après une phase 2 apparemment décevante, face à une certaine Peugeot 206 RC. L’auto était globalement en bon état, j’avoue après m’être demandé pourquoi je n’avais pas enchéri pour l’auto !
- Renault Clio 2 RS – © Benzin.fr – A.Lescure
- Renault Clio 2 RS – © Benzin.fr – A.Lescure
- Quelques-unes des plus belles Clio 2 RS ! Jaune Sirius, Bleu Dynamo, Vert Orion.
- La Renault Clio 2 RS Team était une autre recette de RS un peu plus dépouillée pour être plus accessible. Bandes blanches optionnelles, comme les baquets Recaro !
- Renault Clio 2 RS Team © inconnu, probablement Autocar ou Evo UK.
- Renault Clio 2 RS Team, Orange Sanguine. © Brochure Renault.
Pendant que l’on parle de la Clio 2 RS, voici selon moi la plus belle … la Ragnotti ! Je le concède, j’ai un gros faible pour l’alliance entre la peinture bleue et les jantes alu, “bien grises” : il semblerait que la mascotte Les 2 Ponts en soit pourvue. Ici, le bleu lui va particulièrement bien, et les petites jantes Speedline au look un peu racing, en 16 au lieu de 17”, affinent encore le cocktail. Cette édition limitée ne plaisantait pas : 80 kg de moins, une dynamique véhicule optimisée, un peu moins d’insonorisants, et envolés ABS et ESP ! Souvenir d’en avoir vue une en exposition à Montlhéry, dans un état clinique : honnêtement c’est sans doute une des toutes plus réussies Clio selon moi.
- Renault Clio 2 RS Ragnotti ©Renault
Deux bonus ?
Voilà enfin deux versions un peu spécifiques de Clio II phase 1, configurations de deux amis. D’un côté la “MTV”, d’une lignée de séries limitées populaires, à la présentation soignée ; de l’autre la version qui a inauguré le solide 1.6 16V 110 ch, et son appellation limpide : 16V ! On dirait aujourd’hui que ses jantes sont disruptives, clairement très avant-gardistes, et lui ajoutant une bonne dose de look!
- Renault Clio 1 MTV © Garage LABELAUTO
- Clio 1 16V © automobile-sportive.com ; Sébastien Dupuis
- Renault Clio 1 16V ©@antoons22, X.
Bref, je le confesse, la deuxième génération est sans doute ma préférée : des rondeurs, la silhouette Clio traditionnelle, jusqu’à des optiques particulièrement modernisées en phase 2. La modernité passait aussi par les premiers moteurs diesel à rampe commune dCi. Une Clio 2 qui donnait la réplique à une certaine Peugeot 206, à laquelle j’ai toujours été très attaché. Les autos de mon enfance, c’est sûr…
La Clio 3 et la fin de l’apprentissage de la conduite !
Nous arrivons ensuite sur la Clio III. Je vous parlais d’apprentissage de la conduite sur la Clio II ; il se trouve que j’ai eu trois Clio III en auto-école. Ça a commencé par une dCi 70 Expression, bleu tissu beige : pas mal comme configuration n’est ce pas. Le beige n’est peut-être aujourd’hui plus totalement à la mode, mais cela éclaircissait bien l’habitacle de la Clio 3, de l’inventeur des voitures à vivre ! Une troisième génération qui était le reflet du gap de statut, de gabarit, des petites citadines, plus si petites. Insonorisation, équipement, sécurité active et passive, nos stars citadines avaient effectivement tout de grandes. Voilà qui leur ont aussi fait prendre du poids, quelques 150-200 kg en moyenne. 90 ch n’étaient alors plus si dynamiques pour les mouvoir. Puis ces progrès s’accompagnaient aussi de la réplique aux allemandes, et leur sacro-sainte finition au cordeau. La Clio 3 gagnait alors ses lettres de noblesse, quitte à perdre de sa jovialité (on pourrait en dire autant de l’évolution du Kangoo !). Et nos autos-école en finition d’entrée de gamme délaissaient largement les plastiques moussés des versions hautes. Vous comprenez alors que je me consolais avec l’ambiance beige, chaleureuse …
- Renault Clio 3 Expression © alcopa-auction.es
J’enchaînais ensuite avec une Authentique encore plus dépouillée, rouge : la sellerie n’était pas d’une folle gaieté. Puis au passage du permis, je passais sur une facelift, en finition Dynamique, infiniment plus valorisante, inserts alu, plastiques moussés, sièges plus valorisants !
- Renault Clio 3 Authentique © Alcopa Auction
- Renault Clio 3 Authentique ©spider-vo.net
- Renault Clio 3 facelift Dynamique © BreizhCar
- Renault Clio 3 facelift Dynamique ©neel-automobiles.com
Aussi, le petit 1.5 dCi 70, discret, souple, n’était pas un foudre de guerre : la découverte du “pied au plancher” ! Très creux à bas régime, avec ensuite un effet turbo très lissé, il s’essouflait très vite dès les mi-régimes. Habitué aux allemandes de la maison, (et notamment une succulente BMW 130i …), cela apprenait bien à s’habituer à des autos très différentes. La direction électrique était extrêmement légère, et tellement déconnectée de la route qu’on avait l’impression que le volant allait nous rester dans les mains au premier virage ! Le freinage était aussi très assisté et sensible, à l’opposé par exemple de notre VW Touran 1 familial… Aux boites mécaniques de qualité de nos allemandes, ici c’était plutôt quelconque, avec une boite assez bruyante et des débattements importants. Elément amusant, les démarrages en côte m’apprenaient … à prendre le lead au feu vert ! Cela s’accordait bien avec le fait que mon instructeur m’enseigne de ne jamais ralentir le trafic derrière soi … une règle qui semble plus vraiment appliquée, il semblerait.
Enfin, la dernière, facelift, montrait d’immenses progrès dans la consistance de sa direction électrique … quand le moteur était possiblement le 85, mieux pourvu en couple. De quoi garder un meilleur souvenir que ces premières expériences Clio 3, peu marquantes.
La Clio 3 traduisait alors son sérieux de conception par un grand sérieux en style … excepté la RS !
- Renault Clio 3 RS facelift Luxe ©guide-des-gti.fr
- Renault Clio 3 RS facelift Luxe ©Renault
- ©guide-des-gti.fr
- Renault Clio 3 RS facelift Trophy châssis Cup ©wheelsandco.fr
- Renault Clio 3 RS facelift Trophy châssis Cup ©espritmoteur.fr
Ailes élargies, bouclier avant “aéré”, bouclier arrière façon extracteur, prises d’air latérales … l’auto avait un sacré look. On évoquait mes misères de 208 sur l’épisode Clio 2 RS… (Passer de Peugeot à Renault, pour un week-end ; un certain Gilles Vidal l’aura fait pour quelques années !) … eh bien justement, j’avais enchainé un certain nombre de locations à des particuliers, à ma charge. La fin du tunnel approchant, et l’espoir de retrouver la lionne en bon état de forme, j’eu envie d’une dernière location plus spéciale : me voilà alors avec une Clio 3 RS Trophy châssis Cup facelift, ses jantes et étriers de freins rouge spécifiques. La configuration n’allait pas jusqu’aux baquets Recaro, mais le confort était déjà bien assez raide.
Il se trouve que j’étais à ce moment-là souvent au volant d’un prototype de véhicule autonome : la logique voulait que le projet s’améliorant, mon utilité au volant s’amenuisait ! Or le centre de recherche d’étudiants ingénieurs de l’ESIGELEC Rouen détenait côte à côte une Mégane 3 RS et une Clio 3 RS … cette dernière nous gratifiant de ce genre de petite sonorité sympathique d’un gros quatre cylindres atmosphérique, déjà en voie de disparition. En somme, une Clio lookée, avec une sorte d’esprit puriste façon Lotus Elise ! Bref, la Clio 3 RS était en compétition avec la MX-5 pour remplacer mon auto à problèmes certes extrêmement compétente en châssis et polyvalente (ainsi que la Ford Fiesta ST 182). Mais en “daily”, je recherchais un drôle de compromis : une RS en finition Luxe, teinte discrète et toit ouvrant panoramique. Aïe le poids et le centre de gravité … mais du bonus en vie quotidienne.
Las, cet essai dressera quelques points noirs. Le 2.0 était très terne en agrément au quotidien, n’étant notamment pas très rempli à bas régime : avec un tel look, on accepte moins de se faire larguer si facilement par le moindre VW Transporter TDi ! Terne, gourmand aussi. Il semblait difficile de tomber sous les 10 l/100 kms au quotidien, mixte route périurbain, et même autoroute. Eh oui, la boite 6 courte (moins courte au facelift) faisait tourner le moteur à presque 4000 tr/min à 130 km/h… peu ou prou le régime qu’affichait ma 208 en 5e ! Finalement, la Clio 3 RS excellait sur un pourcentage bien faible d’utilisation : “l’arsouille”. Eh oui, trouvez une petite route, et savourez ce moteur qui prend des tours à n’en plus finir, dans une ambiance “caisse de résonance”. Surtout, la préparation Renault Sport, c’était quelque chose … oubliez tous les reproches formulés à la maigre dCi 70. Direction très sérieusement revue, pédalier très précis sans être trop ferme au quotidien, boite mécanique réussie pour enclencher les rapports à la volée. De la belle mise au point, que de justesse. Au moteur volontaire dans les tours, on engageait un train avant hyper rigoureux grâce à son fameux pivot découplé. Tout juste aurait-on pu avoir besoin d’un différentiel à glissement limité pour calmer le potentiel patinage des roues avant à l’accélération ? Il n’en reste que l’auto permettait de sauter un rapport sur deux … 1/3/5 : inenvisageable sur nos autos d’aujourd’hui. Souvenir ému de talons-pointe répétés au freinage, et cette obligation de toujours jouer de la boite, et d’utiliser le plein potentiel du moteur. On note que la phase 2 avait les trois premiers rapports raccourcis, et les deux derniers rallongés !
- Renault Clio 3 RS facelift Gordini ©autocenter81.com
- Renault Clio 3 RS facelift Gordini
- Renault Clio 3 RS facelift Gordini ©autoevolution.com
- Renault Clio 3 RS facelift Gordini ©autocenter81.com
Lors de ma recherche de remplaçante, j’aurais tout de même essayé une autre Clio 3 RS : une assez rare Gordini, blanche ! Etonnamment le blanc la rendait peut-être plus chic. Il est certain que son châssis Sport la rendait très largement plus envisageable sur les trajets quotidiens. Au final, j’avoue ne pas avoir de regrets d’avoir choisi le roadster le plus vendu dans le monde : à l’aise à tous rythmes, à la qualité de vie “au grand air”, au design infiniment plus attachant, et au 2.0 peut-être pas si explosif en haut, mais plus agréable dans la majorité des cas.
- Renault Clio 3 RS facelift Cup ©Renault
- Renault Clio 3 RS facelift Cup ©Collecting Cars
- Renault Clio 3 RS facelift Cup ©Renault
Plus tard, un ami m’avouait avoir changé sa formule concernant la Clio 3 RS : exit l’utilisation daily, où il ciblait désormais une Mini Cooper S 192 bva F56, et place à une fameuse version Cup (ou Trophy !) uniquement pour la piste ! Notons que les Cup et Trophy étaient bien proches : les deux sont les plus affûtées, sur châssis Cup, mais la Cup, aux jantes spécifiques, est très dépouillée pour descendre le prix d’entrée. L’auto était Vert Alien de surcroit, comme sur les images ci-dessus. Sans aucun doute, une excellente démarche pour bien apprécier ces deux autos attachantes.
On termine par sans doute la plus jolie et “iconique” des Clio 3 RS … la RS F1 Team, en phase 1 ! La calandre “à moustaches” participait à rendre l’avant plus équilibré, et la couleur symbolique Renault Sport lui allait à merveille.
Au final, on sait que les deux phases de Clio 3 RS ont occasionné des débats sans fin ! Si l’avant de la phase 1 est plus équilibré, l’arrière de la phase 2 lui apportait une double sortie d’échappement chromée plus aboutie, et surtout un ensemble moteur/boite retravaillé pour être plus polyvalent et un peu plus performant. La phase 2 aura donc notre préférence ;). Cela rappelle en tout cas une belle époque où les constructeurs faisaient des efforts pour rendre la passion automobile plus accessible ! Aussi, avec nos conditions de roulage toujours plus denses et encombrées, le fleurissement des dos d’ânes en urbain, le prix de l’essence qui a évidemment bien augmenté depuis ces années-là … se replonger dans ces années Clio 2 et 3 RS nous donne extrêmement envie d’en prendre ou reprendre le volant.
- Voici l’arrière de la 3 RS phase 1, avec les échappements “discrets”.
- … et ici en phase 2, avec la finition haut de gamme “20th” : les échappements sont ici chromés.
- La plus jolie phase 1, la fameuse RS F1 Team Jaune Sirius ! @Lalogo.fr
- … et une très belle phase 2 Trophy. Joli bleu, qui contraste superbement avec les jantes anthracite et les étriers rouge. On est fan ! ©quiguer-automobiles.com
La saga Clio continue … à suivre.
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