Si les deux marques vont bien, il y a du nouveau au sommet de leur direction ! Aussi chez Dacia, Denis le Vot a très récemment laissé sa place Katrin Adt, depuis un mois, au sommet de la marque franco-roumaine. Elle nous vient du groupe Daimler, notamment de chez Smart. C’est elle, ainsi que Franck Marotte, ex-président Toyota France, (Dacia attire !) qui ont introduit cette après-midi de présentation Dacia.
Denis le Vot avait jusqu’à présent brillamment exécuté le plan de Dacia de la Renaulution : « le leader de la mobilité abordable qui redéfinit constamment les essentiels ». Des essentiels qui montent en gamme, et en taille. Franck Marotte nous rappelait alors que si 2021 voyait Dacia essentiellement orienté vers les segments A et B, SUV inclus, 2025 voit couvrir presque 20% de Dacia sur le segment des SUV du segment C, avec le brillant Bigster. Le constructeur ne se refuse plus grand-chose, mais en étant pleinement conscient des difficultés que connaissent tant d’acheteurs sur le marché du neuf… et de l’occasion : Franck Marotte nous rappelait alors la quantité de normes, en sécurité active, passive, et en parallèle l’accélération dans l’électrification. Que de choses qui rajoutent du poids, demandent donc plus de puissance, et finissent par coûter plus cher !
Dacia cherche alors toujours le compromis idéal, en proposant tous les attendus « essentiels » d’une voiture neuve mais au budget le plus serré, et potentiellement au poids le plus contenu, également. Le nouveau Hipster Concept en montre alors une nouvelle facette.
- Katrin Adt, CEO Dacia
- Franck Marotte, Directeur Marketing Ventes et Opérations Dacia
- Dacia Hipster Concept, David Durand responsable design Dacia, Patrice Levy Bencheton, responsable produit VP Dacia
Sandero & Jogger facelift : une offre GPL plus complète, et l’hybride arrive sur Sandero
Si vous êtes des plus fidèles parmi les fidèles sur le site, ces autos devraient vous rappeler quelque chose… eh oui, les Sandero et Jogger facelift surprises en tournage ! La Sandero provenait alors d’un média généraliste, alors bien cachée ; les images du Jogger d’un membre de notre réseau, de quoi nous permettre un certain coup de projecteur : merci encore à lui.
Il faut dire que ce sont des autos à succès. On rappelle que la Sandero est l’auto la plus vendue en Europe à particuliers depuis 2017 ; tous canaux depuis 2024. Le Jogger est lui la deuxième meilleure vente du segment C, hors SUV, toujours en Europe.
On connaissait alors la majorité des évolutions stylistiques de ces autos, et les hypothèses lancées sur le contenu technique de cette mise à jour se confirment bien.
La troisième génération de Sandero visait la montée en gamme, et un sérieux en design pouvant s’inspirer de quelques traits de la « rassurante » VW Polo. Ce facelift permet alors de rendre l’auto plus attractive et moderne : place à une nouvelle signature lumineuse en forme de T inversé, et des éléments façon pixels, que l’on retrouve au niveau de la calandre et du bouclier avant. Le motif de la nouvelle signature lumineuse, comme auparavant, se retrouve en décoration des aérateurs dans l’habitacle.
- Dacia
- Dacia Sandero, Sandero, Sandero Stepway, Jogger facelifto, Sandero Stepway facelift
- Dacia Sandero, Sandero Stepway facelift
On note que la Sandero Stepway, variante baroudeuse et plus haut de gamme de l’auto, cherche à se distinguer davantage : les éléments en plastique brut adoptent le matériau Starkle issu des Duster et Bigster, formé de 20% de matériaux recyclés. Aussi, le bouclier arrière est redessiné, et l’auto adopte un bandeau noir sous forme de sticker reliant les deux optiques arrière. L’effet est … étonnant, notamment par le fait que le sticker laisse un jour assez important de chaque côté ! A revoir.
L’auto accueille le combiné d’instrumentation couleur des Duster et Bigster, et un nouvel écran central tactile de 10 pouces. La récente finition haut de gamme de la Sandero, Journey, accueille de nouveaux habillages : biton noir et bleu pour les sièges, et un tissu façon jean sur la console centrale et les contreportes, qui rappelle dans l’esprit ce qui est fait sur les cousines star Renault 4 et 5 E-Tech ! Si on était tâtillons, on pourrait penser qu’hélas les deux tons de bleus s’accordent moyennement : à revoir avec la lumière du jour.
Sandero, Sandero Stepway et Jogger récupèrent tous de nouveaux équipements : rétroviseurs rabattables électriquement, feux de route automatiques, chargeur à induction optionnel, freinage d’urgence AEBS face aux usagers vulnérables de la route, (cela rappelle quelques souvenirs de développement ADAS !) et caméra de somnolence.
La Stepway a également « tout d’une grande » car elle va pouvoir récupérer l’hybrid 155 fraîchement arrivé sous le capot du Bigster ! La rumeur était insistante sur l’arrivée de l’hybride sur la Sandero, mais on pouvait imaginer une offre un peu dégonflée : il n’en est rien. On a pu appréhender les progrès de l’offre hybride / boite à crabots (4 rapports thermiques, 2 rapports sur l’électrique) chez Dacia et Renault, c’est donc une belle nouvelle que cela puisses arriver sur la Sandero. Pas avant le 4e trimestre 2026, en revanche (Jogger en fin d’année). On rappelle que le thermique est désormais un 1.8 plus puissant, avec 109 ch ; deux moteurs électriques dont le principal de 50 ch. L’auto annonce, dans la tradition de cette offre, 80% de roulage électrique en ville.
- Hybrid 155
L’intégralité de la gamme Sandero propose également une nouveauté d’importance : une offre GPL eco-G renouvelée. Là-aussi, elle récupère le récent trois cylindres turbo 1.2 apparu initialement sur le Renault Austral première phase, et cœur de l’offre Duster/Bigster. Sur la gamme Sandero et sur le Jogger, il perd la micro-hybridation 48V, mais propose tout de même 120 ch. Surtout, cette offre exclusivement GPL voit amélioré le volume de son réservoir spécifique, avec de 48,8 à 49,6 L (respectivement Sandero, Jogger, contre 40 L auparavant). Couplés avec le réservoir d’essence de 50 L, cela nous donne 1590 km d’autonomie cumulée sur la Sandero, et presque 1500 sur Stepway et Jogger !
Et enfin, puisque rien n’est trop beau pour le cœur de gamme Dacia, cette offre GPL va être associable à une boite robotisée double embrayage EDC 6 rapports, une première pour la marque, mais aussi en offre automatisée pour la Sandero, qui n’a pu alors s’associer qu’à une robotisée simple embrayage ou plus récemment une CVT, agréable mais assez gourmande…
La Sandero fait sinon évoluer son TCe 90 en 100 ch, et maintient son offre d’entrée de gamme SCe 65. La déclinaison Stepway conserve elle son TCe 110 bvm6.
- Dacia Sandero, Sandero, Sandero Stepway, Jogger facelifto, Sandero Stepway facelift
- Dacia Sandero, Sandero Stepway facelift
- Dacia Sandero, Sandero Stepway facelift
- Dacia Sandero Stepway Eco-G 120 EDC
- Dacia Jogger Extrême hybrid 155
- Dacia Jogger, Sandero Stepway facelift
- Dacia Jogger Extrême hybrid 155
- Le Jogger toujours disponible en 5 et 7 places.
100 ch pour la Spring !
Amateurs de sensations fortes, décidément la Spring est faite pour vous… 100 ch et une tonne, et en électrique, serait-ce la nouvelle petite GTi des temps modernes ?! Pardon, excès d’enthousiasme…
Il n’empêche que cela montre que Dacia prend très au sérieux la carrière de sa petite électrique, avec des évolutions produit tous les ans. Depuis sa sortie en 2021, elle a vu apparaître le nouveau logo, une nouvelle version 65, la finition Extrême, le facelift, et pour l’an prochain des soubassements revus !
- Quel changement de look pour la Spring depuis 2021 !
- Avant/Après, 2021-2026 : Dacia Spring
L’auto se classe seconde dans son segment, en Europe, même si sa présence en France semble être largement plus discrète depuis que le bonus lui soit refusé, à cause de sa production chinoise.
Il n’empêche, la Spring ne veut pas trop laisser le champ libre à sa récente concurrente Citroën ë C3. Les versions 45 et 65 deviennent donc 70 et 100 ch. Contrairement à notre trait ironique, le pragmatisme reste de rigueur : les prestations en ville nous ont été annoncées très proches entre ces diverses déclinaisons. Tout l’intérêt de ces puissances majorées provient alors des capacités de reprises, de l’aisance de l’auto sur les grands axes. Aussi, le 80-120 km/h tombe de 26,2s en 45, ou 14s en 65 à respectivement 10,3 et 6,9s en 70 et 100 ch ! Les performances sur les grands axes étaient déjà une grande priorité lors du développement du 65 ; et nous en constations les bienfaits !
Des bienfaits en comportement aussi, année après année. Mais ce sera encore mieux en 2026. L’auto adopte une nouvelle batterie LFP (une première pour le groupe) de 24,3 kWh, recentrée au cœur du châssis. L’équilibre des masses en bénéficiera, ainsi que la rigidité. Les jantes 15’’, actuellement réservées à la finition Extrême vont arriver sur la finition Expression. Assistance au freinage renforcée, adoption d’une inédite barre anti-roulis, amortisseurs et ressorts revus, assiette de l’auto abaissée de 9 mm, tant d’éléments qui devraient assez largement améliorer son comportement.
Aussi, l’aérodynamisme de l’auto progresse avec des soubassements carénés, un nouveau becquet à l’arrière. L’autonomie est de 225 km, alors que la puissance de charge rapide (optionnelle) culmine désormais à 40 kW (30 auparavant). Voilà de quoi permettre une recharge de 20 à 80% en 29’. Une Wallbox 7 kW permet alors, en alternatif, une recharge de 20 à 100% en 3h20 contre 4h auparavant.

A noter, cet exemplaire est un 2025 “maquillé en 2026”, avec la nouvelle teinte Seafoam. Améliorations techniques non visibles.
La Spring bénéficie donc d’un certain nombre de progrès, d’une masse toujours réduite de 1013 kg, et pour un tarif inchangé ! Elle démarre ainsi toujours à 16 900 €, pour culminer à 19 700 €. Premières commandes dès cette semaine, premières livraisons printemps 2026.
- Dacia Spring 2026
- Nouveau stripping de bouclier pour la Spring 2026
Une offre à tout faire pour les Duster et Bigster
On l’évoquait plus haut : le Bigster a inauguré l’hybrid 155 pour Dacia, mais aussi pour le groupe Renault ! Mais alors que même la petite sœur Sandero va le récupérer, il faut bien que la « locomotive » de la gamme garde une longueur d’avance. C’est chose faite avec l’hybrid-G 150 4×4, et voilà l’offre assurément la plus complète du constructeur.
Le premier objectif de cette offre est de continuer à proposer une offre quatre roues motrices davantage “eco-friendly”. Peut-être que la transmission mécanique d’origine Nissan a fait son temps ! Dacia suit alors le mouvement de tant d’offres 4×4 hybrides, de Jeep à Toyota, et fait contribuer le train arrière grâce à un moteur électrique, sans lien mécanique. Seulement, le leader des franchisseurs non-spécialistes n’allait pas s’en contenter (10-20% de 4×4 sur Bigster). Aussi, la machinerie arrière mise au point en partenariat avec Valeo propose deux rapports de boîte ! Le premier permet de proposer 10% de plus de couple à basse vitesse, notamment dans les escapades hors-route, que l’ancienne offre mécanique. Toutes les caractéristiques d’angles tout-terrain sont d’ailleurs conservées. Le deuxième permet un fonctionnement 4×4 jusque 140 km/h, et est notamment enclenché par défaut sur le mode de conduite “Neige” : ici est visée la sérénité de conduite. Les modes Auto, Eco, sauront déconnecter le train arrière pour plus d’efficience, mais aussi reconnecter le train arrière à tout moment.

Le récent sélecteur de l’hybrid 155 se retrouve ici. On note à côté le sélecteur de modes de conduite : Auto, Eco, Snow, Mud-Sand, Lock, Hill Descent Control.
Deuxième objectif de l’offre hybrid-G 150 4×4, proposer de nouveau la boite robotisée simple embrayage EDC 6 rapports, qui avait disparu avec la précédente génération (dCi 110 sur première et deuxième génération, puis en fin de carrière gen 2 : 1.3 TCe 150). A noter, cette transmission bien connue dans le Groupe Renault et appréciée, (quoique parfois brutale en manœuvres, un classique de cette technologie) a toujours été incompatible avec la transmission intégrale. Tiens donc.
Troisième objectif, et non des moindres, l’autonomie cumulée proposée par le GPL ! Les deux réservoirs, essence et GPL, proposent chacun 50 L. L’autonomie cumulée, sur le Duster, est alors annoncée à 1500 km, et cela avec pour moitié un coût de carburant réduit à 0,97 €/litre (moyenne du 1e Septembre en France). Dacia annonce un peu moins de 700 km en autonomie GPL, un peu plus de 800 à l’essence. A l’heure où l’autonomie autoroute des électriques fait toujours débat, c’est un joli coup pragmatique, assurément.
Dernier objectif, le roulage électrique de cette offre mild-hybrid. Dacia annonce jusqu’à 60 % en urbain, grâce à la batterie lithium-ion 48V de 0,84 kWh : cela se rapproche beaucoup de l’offre hybrid 155 et ses 80 % (30% d’hybrid sur Duster, 66% des ventes Bigster) ! On rappelle que le mild-hybrid qui peut rouler en tout électrique est rare : apparu chez l’ex FCA (Fiat Jeep Alfa Romeo), on le connaît sur le reste du groupe Stellantis depuis, (Hybrid 110-145) et chez Audi depuis peu (MHEV Plus, essence et diesel).

Tous les Duster et Bigster hybrid-g 150 4×4 proposent de série des pneus mixtes M+S : avis aux montagnards et autres coutumiers de la Loi Montagne. Oubliez les jolies jantes 19′ pour ce Bigster Journey !
L’hybrid-g 150 4×4 offre alors 154 ch cumulés, 230 Nm pour le thermique 1.2 mild-hybrid 48V 140 ch bien connu, 16 ch pour l’alternodémarreur avant et jusqu’à 87 Nm de couple pour le moteur électrique arrière (31 ch en pic). Fait amusant, Dacia pensant vraiment aux besoins de ses utilisateurs, la boite EDC intègre des palettes au volant pour “garder le contrôle” notamment en tractage (1,5 T max), tout-terrain, ou petites routes de montagne. On n’oublie pas que des joueuses petites citadines que sont les Ford Fiesta et autres Mini Cooper (S) se sont vues totalement ou partiellement refusées les palettes au volant, ôtant toute possibilité de mode manuel !
A noter : en roulage électrique, Duster et Bigster sont des propulsions. Que BMW tremble ! 😉 Seul petite perte de cette nouvelle offre quatre roues motrices, les autos perdent le train arrière multibras spécifique alors à la solution mécanique idoine, faute d’encombrement. L’essieu souple est néanmoins retravaillé pour l’intégration des nouveaux éléments.
Les consommations annoncées sont d’environ 5,5 L/100 km à l’essence, 7,1 L/100 km au GPL ; cela semble très raisonnable. Ouverture des commandes fin Octobre ; premières livraisons en Janvier 2026.
Hipster Concept : la mobilité automobile de demain, vue par Dacia
Le meilleur pour la fin ? Le Hipster Concept ! Selon le discours des hautes têtes pensantes de la marque présentées en début d’évènement, voilà la vision d’avenir ultime de Dacia comme auto électrifiée et “essentielle”. Quel est le strict nécessaire pour l’extra-urbain de demain ? Quatre places dans un gabarit ultra contenu de 3 m de long (1,53 de haut, 1,55 m de large, deux recharges électrique pour une semaine de trajets du quotidien / domicile-travail, et de quoi occasionnellement transporter une machine à laver (!) : le coffre passe d’un volume limité de 70 à 500 L en rabattant les deux sièges arrière.
On évoquait les astuces Dacia, ce concept en fourmille. Poignées de portes remplacées par des sangles (cela fonctionne bien !), sièges extrêmement fins et pourtant confortables, pas d’écran tactile mais un support de téléphone et une application générale dédiée (déjà répandu en entrée de gamme sur la globalité des Dacia), toutes les commandes regroupées autour de la colonne de direction pour simplifier l’intégration des composants, et le poids final. Dacia justement parle de moins de 800 kg !! Colin Chapman valide à coup sûr.
Seulement pour une auto à visée essentiellement extra urbaine, si compacte et légère, il faut que la réglementation évolue. Le concept s’intercale parfaitement entre des quadricycles lourds “L7e” tels que le Mobilize Duo (remplaçant du Renault Twizy), eux-mêmes dérivés des L6e quadricycles légers tels que la célèbre Citroën Ami, et des vrais citadines électriques telles que l’actuelle Spring. La remplaçante devrait bénéficier de la plateforme de la nouvelle Twingo E-Tech, ne voyez pas dans ce concept une future Spring ! La différence entre les deux catégories se tient en le contexte réglementaire : pourrait-on obtenir ce genre de keicars bien connues au Japon pour des utilisations plus ciblées et urbaines, à des vitesses réduites, très légères et très compactes ? Autrement formulé, existe-t-il une exception pour ces usages du quotidien face au torrent de nécessités d’homologation des autos “échelle 1” ?! On rappelle par exemple qu’une Citroën Ami, limitée à 45 km/h, peut se passer d’airbag et d’ABS, par exemple. C’est la question que se pose Dacia, laissant la porte ouverte à l’avenir de ce concept, attentif aux progrès technologiques et aux évolutions de la réglementation.
- Dacia Hipster Concept : vous le voyez le petit air de Land Rover Defender ?!
- Dacia Hipster Concept : toutes les fonctions sont regroupées autour de la colonne de direction : voilà “l’essentiel Dacia” !
- Cette sangle sert de poignée de porte : on a pu le voir sur les pistardes les plus radicales, à l’intérieur !
- Des accessoires de stockage “YouClip”
- Point d’écran, mais un support smartphone et une application dédiée. C’est déjà de série sur les finitions d’entrée de gamme de la gamme courante.
- Support téléphone, prises USB-C.
- Au premier plan, il s’agit bien de l’enceinte connectée Bluetooth du concept.
- “Play” “Pause” ! Inspiration VW iD.3 et tant d’autres depuis !
- Intégration de l’airbag passager
- Une sangle pour maintenir des valises imposantes côté passager. Cela rappelle la Citroën Ami.
- Sympa, le petit jeu de labyrinthe. Dacia Hipster Concept
- Accès à bord rang 2 Dacia Hipster Concept
- Ces appuie-têtes se basculent en rotation autour des montants arrière. La banquette rabattue est alors plus compacte !
- Les sièges avant sont extrêmement fins (et confortables !) : de quoi dégager un espace aux jambes finalement étonnant.
- Siège passager avant rabattu pour dégager l’espace à bord.
- On peut glisser ses pieds sous cette plaque, qui fait sinon reposer les sièges avant.
- Les objets annexes du Dacia Hipster Concept
- Dacia Hipster Concept et notre confrère du Nouvel Automobiliste qui joue les opérateurs démo !
- On note que les feux arrière se passent de glace : c’est le hayon vitré qui couvre alors cette fonction de protection.
Petit point sur les applications connectées Dacia
Dacia nous a également présenté ses dernières applications connectées, toutes gratuites.
Six applications sont alors proposées.
- MyDacia : accès au véhicule à distance, infos ODB, contrôler la recharge d’une Spring électrique..
- Dacia Guide : remplaçant le manuel d’utilisateur papier. Moteur de recherche intéractif 3D, scan différentes zones véhicules
- My Dacia Map Update : mise à jour du système de navigation véhicule, sans clé USB ni carte SD. (Sur Sandero facelift, MediaNav Live, connecté et mis à jour pendant 8 ans)
- Dacia Media Control : les versions d’entrée de gamme des Spring, Jogger, Sandero, Duster remplacent l’écran tactile central par un support smartphone, et une application véhicule associée “Dacia Media Control” : de quoi retrouver plus simplement ses commandes d’appels, applications de musique, de navigation, l’ordinateur de bord, le score Eco2, géolocalisation etc.. L’application intègre bientôt la surveillance de la pression des pneus.
- Dacia Travel Companion : Détection des signes de fatigue, proposition de lieux de pause en fonction des préférences conducteur (châteaux, parcs, session offroad), découvrir des sites remarquables via l”Audio Travel Care”. Possibilité de sauvegarder le trajet pour le démarrer plus tard. Déclenchement du trajet via réplication téléphone, ou l’application.
- Dacia AR : visualisation des Dacia en réalité augmentée à l’intérieur ou à l’extérieur. Ouvrir portes, organisateur du coffre (sports d’hiver, objets classifiés..), personnalisation de configuration, jusqu’aux accessoires, raccourcis vers configurateur et tarifs.
Nous avons enfin eu un aperçu de “Dacia VR”, la réalité virtuelle de Dacia, disponible dans les showrooms Dacia. Equipés et casqués, on pouvait alors observer le Hipster Concept virtuellement. Le système propose heureusement de mixer la vision réelle et virtuelle, pour que ce soit moins perturbant (!). Des animations permettent alors de venir ouvrir les portes de l’auto, positionner des accessoires Youclip à bord de l’auto, tout vient alors de l’habitude de “préhension virtuelle” des divers objets. Une expérience intéressante, dont bénéficient désormais largement les équipes de conception, design, produit, lors de la création des nouvelles autos. Le design, les jeux d’affleurement, l’ergonomie y sont alors perçues de manière plus “réelle” que sur une simple conception assistée par ordinateur CAO, et évitent un certain nombre de coûteuses maquettes en clay, etc. Petit souvenir d’une expérience il y a 12 ans au Technocentre, saint des saints de la R&D du Groupe Renault, et le simulateur Cave 3D…

Instant nostalgie, c’était ici un de mes tous premiers évènements médias, 2013. Le simulateur immersif CAVE, ses 70 millions de pixels 3D et la Clio IV… Cela ne nous rajeunit pas.
- Applications connectées Dacia
- La réalité virtuelle Dacia VR.
De jolies mises à jour attendues pour Dacia au final. Beaucoup de nouveautés techniques : la récente hybridation 155 qui arrive sur la Sandero peaufinée, la très intéressante offre hybrid-g 150 4×4 pour les Duster et Bigster, une Spring revue et corrigée dynamiquement et ce fameux concept d’un nouveau type de mobilité. Dacia fait donc envie, interroge, prend la lumière. Il était bon d’entendre de la part d’un constructeur tous les doutes de la période actuelle, définitivement complexe, pour l’automobile également. Malgré tout, le constructeur garde un certain optimisme et des choix ambitieux et cohérents. Bravo !
0 commentaires